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En france, la réforme du service national qui a entrainé la fin de l'utilisation de conscrits a présenté deux particularités uniques au monde :

  • Les personnes nées à partir de 1979 ont échappé d'office à l'ancien service national

  • Celles nées jusqu'en 1978 y restaient soumises, sauf si elles étaient capables de patienter jusqu'en janvier 2003 sans commencer le service (soit environ 6 ans après l'annonce de la réforme et plus de 4 ans après le vote de la loi qu'elle a entrainé).

Pendant les 2 premières années qui ont suivies le vote de cette réforme, certains appelés ont effectué leur service sans marquer d'opposition alors que d'autres l'ont repoussé grace aux reports d'incorporation.

Mais à partir du printemps 2000, certains sursitaires voyant l'obligation du service s'approcher ont choisi de s'organiser de manière collective pour y échapper.

C'est ainsi qu'est né le collectif Sans Nous.

Au début, celui ci a rassemblé des sursitaires commençant une carrière professionnelle, et les arguments avancés pour échapper au service étaient qu'ils étaient plus utiles à la société dans leur travail.

Très vite, (notamment lors des prises de paroles à la fin de la première manifestation du 13 mai 2000), certains ont affirmé que le collectif Sans Nous cherchait à défendre tous les sursitaires.
Ce dernier point n'a toutefois pas été remarqué par la classe politique (notamment le parti socialiste) qui a continué de considérer les Sans Nous comme un mouvement de privilégiés visant surtout à défendre leur carrière professionnelle.

De même, ce nouveau collectif a choisi à sa création de se démarquer des mouvements existants en s'affirmant "pas antimilitariste", ce qui ne l'a pas empêché d'appeler les sursitaires qui seraient convoqués à refuser de rendre à leur lieu d'incorporation, et d'envisager un soutien lors des procès pour insoumission qui pourraient en découler.
Dans ce but, le collectif a d'ailleurs rapidement accueilli dans ses commissions de travail des "anciens appelés" qui avaient continué à militer sur les problèmes d'insoumission/désertion et se sont portés volontaires pour travailler avec les Sans Nous.

Du coté des manifestations de rue, le mouvement a démarré très fort en mai-juin 2000, mais très vite, de nombreux sursitaires se sont satisfaits d'une mesure gouvernementale visant à repousser de 2 ans de plus leur incorporation, si bien que la dernière manifestation organisée par le collectif a rassemblé moins du vingtième de l'effectif de la première 6 mois auparavant.
Ce n'est finalement que le 27 juin 2001, 3 jours après une tentative d'action des derniers résistants s'étant rendu à une "exhibition publique" de l'armée pour rappeler que le service national n'était pas fini pour tous, que le gouvernement a choisi d'annoncer l'arrêt des incorporations d'appelés et un calendrier de libération anticipées pour ceux déjà sous les drapeaux.

Le site Web http://www.sansnous.org a été le média d'information qui a permit de regroupper dans tous les pays des sursitaires intéressés par le sujet, et (complété par des listes de diffusion / discussion / travail par courrier électronique), d'organiser le mouvement.
Ce site Web a aussi été un moyen d'information pour des français partis à l'étranger afin d'échapper au service, dont certains souhaitaient pouvoir revenir voir leur famille en france sans se faire emprisonner pour insoumission !
Une commission spécialisée a permit de renseigner ces personnes par courrier électronique, mais aussi d'organiser les soutien envers d'autres appelés restés dans le pays qui passaient en procès pour insoumission ou désertion.

Le collectif Sans Nous est le premier mouvement politique en france (qu'en est il dans le monde ?) qui s'est créé, organisé, coordonné à partir d'un site Web.

Avec l'arrêt des incorporations en juin-juillet 2001, la libération des derniers appelés militaires en novembre 2001 et d'autres catégories d'appelés en juillet 2002, et enfin l'amnistie d'aout 2002 qui a régularisé la situation d'insoumis partis à l'étranger depuis quelquefois plus de 10 ans, le collectif Sans Nous a finalement atteint les buts qu'il s'était fixé.
Même si aucune dissolution officielle du collectif Sans Nous n'a eu lieu, on peut considérer qu'il a cessé ses activités.

En mai 2003, le nom de domaine http://www.sansnous.org utilisé pour obtenir ce résultat a finalement été racheté par une entreprise commerciale.

S'il n'était plus opportun de payer annuellement une redevance pour conserver ce nom de domaine, ce n'était pas une raison pour que disparaisse du Web toute référence à cette partie de l'histoire de la jeunesse française de l'histoire d'Internet.

C'est pour cette raison que le site des Sans Nous a été reconstitué à partir de sauvegardes pour être à nouveau hébergé (on l'espère définitivement) sur free.fr qui a d'ailleurs été le premier hébergeur de sansnous.org .

Ce nouvel hébergement ne permet pas de conserver l'interactivité du site précédent (notamment au niveau du forum), mais celà n'a plus d'importance.

A noter qu'en 2005, un ancien Sans Nous a racheté les page cache de google et les noms de domaine sansnous.org et sansnous.com
Le site tel qu'il était au moment de sa disparition est de nouveau visible (pour 2 ans) sous ces noms de domaine. J'en ai profité pour récupérer les dernières interventions sur le forum qui manquaient su le site que vous consultez en ce moment.

Pour terminer cette page, vous trouverez ci dessous la liste des différents éditos publiés ou non sur sansnous.org

Premier édito de mars 2000 Visible à la naissance du site.
Ce texte n'a pas pû être récupéré, même auprès de son auteur.
Proposition d'édito de juillet 2000 Texte proposé comme édito ou argumentaire, mais jamais discuté.
Edito de septembre 2000 Un édito de remobilisation après les congés d'été.
Edito de janvier 2001 Cet édito a été conservé jusqu'au rachat de sansnous.org bien que l'évolution de la situation à partir de juin 2001 aurait justifiée de nouveaux textes.