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16/11/2000    MJRG
   Le Mouvement des Jeunes Radicaux de Gauche conscient des injustices que crée le maintien de l'obligation de faire son service national pour les jeunes nés avant 1979, appelle à manifester aux côtés du Collectif SansNous, le samedi 18 novembre.
Le Mouvement des Jeunes Radicaux de Gauche dénonce par ailleurs le mépris avec lequel Alain Richard, Ministre de la Défense traite ce problème.
Peut-il continuer à refuser de recevoir une délégation, peut-il continuer à prétexter que l'armée à besoin de ces jeunes, alors que tout le monde sait, que maintenant, les appelés ne font plus rien lors de leur service.
Cessons l'hypocrisie et supprimons le service national pour tous.

10/11/2000    PS: Robert Gaia
   - pour la proposition de loi, il pense que ce serait de la démagogie de nous proposer de la déposer, parce que ca dure facile 2 ans a partir du depos! (même remarque chez M. Birsinger).
Nos revendications ne tombent pas sous le coup de la Loi, ca tient plutôt du réglementaire. En clair, notre projet de loi n'est pas recevable, il faut que le gouvernement prenne des mesures pour satisfaire nos revendications, du genre une annonce de M. Richard, Jospin ou Chirac disant on arrête tout...
Toujours d'apres lui, ce genre d'annonce, si elle avait lieu, ne pourrait se faire qu'après que la fin du SN soit effective pour éviter la révolte des appelés du dernier contigent! Bienvenue dans la politique!
- ils nous proposent de faire remonter tous les cas particuliers présentant des difficultés, ils pourront après les appuyer pour les résoudre et si plusieurs cas semblables se présentent, il interviendront pour que des mesures plus globales soient prises à l'égard de cette catégorie.
- on leur a montré la lettre au batonnier, ils sont au courant et disent que c'est officiel, paru dans le JO! Donc, il faut chercher dans les JO pour le cas des avocats.
- pour les profs ils ont eu l'air moins au courant mais ils ne l'ont pas trop montré.
- sur l'utilité des appelés, ils disent qu'ils doivent aussi répondre aux demandes du ministère en terme de besoin d'appelés, mais qu'ils demandent aussi à connaitre leur fonction et ils seraient très intéressés qu'on leur montre des cas ou les appelés ne servent à rien! (perso, je chercherais plutôt des cas ou ils servent à qq chose!).
Malgré notre insistance sur ce point, ils se sont bornés à répéter que l'armée avait des besoins et qu'ils devaient y répondre... et faire confiance au ministère (quelle erreur!).
D'après eux, Richard lui-même serait intéressé de connaitre des cas ou ca se passe mal... (Notre cher ministre serait-il trompé par l'état-major?),
- pour eux tous les sursitaires pour lesquels ca pose un pb ne devraient pas y aller, et ils nous conseillent de dire à ceux en difficulté de contacter leur parlementaire, "il est fait pour ca" (dixit Gaia)! Apparemment, pour eux c'est la voie normale! C'est assez hallucinant je trouve...
 
Bref, c'était assez chaud, pas mal de fight... Notre proposition ne sera pas déposée par le PS, mais on va leur transmettre tous les cas qu'on a pour qu'ils s'en occupent...

12/10/2000    MJRG [bis]
   Le Mouvement des Jeunes Radicaux de Gauche et le Collectif "SansNous" se sont rencontrés ce samedi au siège du Parti Radical de Gauche.
Il ressort que le mutisme observé par le Ministre de la Défense Alain Richard concernant l'avenir des jeunes appelés ne peut perdurer. Parce que le service national se terminera en 2002, Alain Richard observe un silence méprisant. Le Mouvement des Jeunes Radicaux de Gauche ne peut tolérer l'existence d'une telle descrimination envers ces jeunes nés trop tôt.

03/10/2000    CFDT: Jacky Bontems
   Les inégalités face au Service National: la CFDT réclame une transition plus rapide vers l'armée de métier.
 
A l'occasion de la manifestation organisée par les appelés au Service National le samedi 30 septembre à Paris, la CFDT réclame une transition plus rapide vers une armée de métier.
 
A cet effet, l'armée doit redéfinir de manière plus précise ses besoins humains et financiers pour réduire au maximum le nombre d'appelés parmi les jeunes mobilisables jusqu'en 2002.
 
Aujourd'hui, le système d'exemption mis en place ne profite qu'à ceux qui ont entamé ou réussi leur insertion dans la formation et l'emploi.
 
L'obligation du Service National ne s'exerce de plus que sur les jeunes les plus fragilisés sur le marché de l'insertion professionnelle, sans travail, sortis des circuits de formation. Ce système à deux vitesses n'est pas acceptable.
 
Déclaration de Jacky Bontems,
secrétaire national de la CFDT

29/09/2000    MJRG
   Le Mouvement des Jeunes Radicaux de Gauche, conscient des injustices que crée l'obligation de faire son Service National pour les jeunes nés avant 1979, va saisir toutes les autorités compétentes pour les informer de cette situation inique. En effet, comment croire que parce qu'on est né en 1979, on ne fait pas son Service Militaire, alors que si on est né en 1978 on le fait.
Par ailleurs, le MJRG relève une injustice entre les jeunes appelés.
Ceux qui ont les moyens financiers de s'inscrire fictivement en faculté peuvent échapper au Service National, par contre les autres, doivent obligatoirement le faire ou déserter. Cessons l'hypocrisie et arrêtons le Service National pour tout le monde.
Le Mouvement des Jeunes Radicaux de Gauche appelle à manifester samedi aux côtés du Collectif "SansNous".

26/09/2000    SUD-Rail
   Nous vous confirmons le soutien de la fédération des syndicats SUD Rail aux revendications mises en avant par le collectif "SansNous" et à la manifestation du 30 septembre.
Vous trouverez ci-joint les signatures des membres du bureau fédéral de SUD Rail pour la pétition "désobéissance civile".
Nous reproduisons l'ensemble de votre dossier pour nos syndicats régionaux.
Pour la fédération des syndicats SUD Rail:
 
Christian Mahieux
Didier Fontaine

22/08/2000    UDF: Pierre Méhaignerie
   Le 22 juillet 2000, une délégation du collectif SansNous, s'est rendue à la mairie de Vitré dans l'Ile-et-Vilaine, pour rencontrer Pierre Méhaignerie, député-maire UDF de la ville et ancien ministre de la justice.
Nous lui avons expliqué le collectif et ses revendications qu'il connaissait déjà. Il s'est avéré sensible à nos propos. Il a utilisé souvent le terme "injustice" pour désigner le sort des futurs appelés mais n'est pas en accord avec nous sur l'exemption ainsi que sur la désobéissance civile (mais on s'y attendait un peu).
Comme chaque député, il réçoit de nombreuses demandes de soutien de la part de sursitaires qu'il renvoie directement aux préféctures et reste perplexe sur les décisions des commisions.
Nous lui avons exposé divers cas particuliers de situations de sursitaires et nous l'avons alerté sur l'ambiguité des déclarations d'Alain Richard, le 21 juin ainsi que celle des Etat-Majors et du Premier Ministre.
Nous lui avons aussi rappelé que la majorité des appelés sont affectés à l'armée de terre.
Ses réponses sont les suivantes:
Un sursitaire qui ne fait pas son armée peut devenir un RMiste. Sur quoi nous lui avons répondu que les RMiste étaient quasiment tous dégagés des obligations militaires.
Hormis cette inéptie, Il va tenter de proposer que la question des sursitaires soit proposée en débat à L'assemblée à la rentrée parlementaire sachant que c'est son collègue Paillet qui s'en occupe.
Il a aussi émis l'idée d'une forme de volontariat civile (enfin c'est une idée).
La conversation était ouverte, il prenait soin de nous écouter.
Sinon, la mairie de Vitré est très belle, c'est un chateau médiéval. Ca change des mairies en préfabriqué de banlieue.

08/08/2000    PCF avec nous...
   Paris, le 7 juillet 2000
 
Une délégation du collectif "SansNous" composée de Jean-Louis Coste, Vincent Lepigeon, Matthieu Roger et Erwan Caros, a été reçue aujourd'hui par une délégation du P.C.F., composée de Michela Frigiolini et Marie-Pierre Vieu, membres du Collège exécutif et de Gérald Briand, collaborateur du Conseil national.
 
Voici ce que les deux délégations ont déclaré:
 
Le collectif a exposé ses quatre points de revendication qui sont: l'exemption de tous les sursitaires en faisant la demande; la libération anticipée des appelés s'ils le souhaitent; la fin des poursuites contre les insoumis et les déserteurs acculés à la désobéissance par une loi discriminatoire; la possibilité d'effectuer la J.A.P.D. comme leurs cadets et cadettes nés après 1979.:
 
Les "SansNous" ont fait état de l'évolution du débat et notamment de la dernière déclaration de M. Alain Richard concernant l'automaticité des reports de deux ans pour les sursitaires sous contrat de travail de droit privé. A ce sujet, ils ont dit qu'il apparaissait déjà un problème de mise en application de ces nouvelles mesures. Certaines préfectures continuent, par exemple, d'exiger un délai de trois mois avant la date d'incorporation pour que le dossier puisse être examiné. D'autres, refusent de répondre favorablement aux nouvelles demandes de sursitaires sous contrat de travail ayant déjà effectué ces démarches et dont le report n'avait pas été accordé. Bien que considérée comme une avancée majeure, le caractère inégalitaire de la réforme d'octobre 1997 concernant le service militaire n'en est que renforcé. En effet, il ne faudrait pas aboutir à ce qu'il ne reste plus qu'une minorité de sursitaires, pas forcément favorisés sur le plan social, à devoir effectuer un service national de dix mois.:
 
La délégation du PCF pour sa part a réitéré son soutien à l'initiative des "SansNous", en rappelant d'abord que la professionnalisation de l'armée ne pouvait pas se faire au détriment de la vie de milliers de jeunes et qu'elle s'engageait à travailler avec eux pour trouver une solution humaine à leur situation. Ainsi, elle s'est mise à la disposition des "SansNous" pour relayer leur mouvement en proposant dans l'immédiat d'interpeller le ministre de la Défense sur les moyens mis à la disposition des préfectures pour agir rapidement et en premier lieu sur l'incorporation prévue au mois d'août.:
 
Plus généralement, les deux délégations ont souligné la situation particulièrement injuste des derniers sursitaires et ont appelé à un règlement définitif du problème.

02/08/2000    PS: Jack Lang
   "Je crois que j'ai pigé..." a conclu le Ministre de l'éducation nationale après 45 minutes d'entretien avec une délégation du Collectif (18 juillet 2000).
Question: Oui, et après?

11/07/2000    Démocratie Libérale
   SansNous ! L'injustice grandit

"Le service national va disparaître. Conséquence logique de ce que l'on appelle la Révolution dans les Affaires Militaires et qui conduira la France a disposer, d'ici 2002, d'une armée professionnelle lui permettant de couvrir une partie de ses besoins militaires. La partie non couverte devant faire l'objet soit d'un effort national complémentaire soit d'une coopération militaire plus approfondie au niveau européen. Dans ce contexte que fait-on des derniers jeunes incorporables ? " On verra bien !", c'est que vient de répondre le ministre de la défense, Alain Richard, en mettant en place une politique du sursis à géométrie variable.

Si vous êtes titulaire d'un CDI ou d'un CDD pas de problème vous bénéficierez d'un report qui devrait vous empêcher de découvrir les cantonnements militaires. En revanche, si vous êtes chômeur ou si vous exercez une profession libérale vous êtes toujours incorporable. Cette mesure est révélatrice du décalage qui existe dans la perception de la réalité économique par le gouvernement. Premier décalage en ce qui concerne les chômeurs. Ceux-ci seront dans l'impossibilité, au cours des deux prochaines années, de se placer correctement sur le marché du travail puisque quel serait l'employeur à accepter l'épée de Damoclès suspendue sur leur tête ? Deuxième décalage, l'évolution de la société moderne veut que ce soit dans les services, donc souvent dans des professions libérales, que l'on crée l'essentiel de la richesse. Les jeunes créateurs d'entreprises devront alors arrêter leur activité, ce qui empêchera la création d'emplois.

Injustice sociale pour les jeunes chômeurs dont la situation se trouvera, dans les deux ans à venir. Injustice économique pour les jeunes créateurs d'entreprises qui rateront la reprise de l'activité économique. C'est révélateur de l'état d'esprit qui anime le gouvernement de la gauche plurielle.
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